À savoir

Au même titre qu’un parking silo, le principal atout du parking souterrain est d’économiser du foncier. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est devenu obligatoire dans certaines zones urbaines lors de la construction d’immeubles d’habitation.

Construit en béton et pouvant atteindre plusieurs sous-niveaux, cette infrastructure est un espace fermé. Le parking souterrain est entrecoupé de nombreux poteaux requis pour la stabilité de l’ouvrage dans sa totalité (le parking et la construction en surface).

Réglementations contraignantes et délais très longs

Bien souvent, ce type d’ouvrages est associé, dans l’esprit des publics, à un faible confort d’utilisation (manœuvres, accès…), de visibilité, voire même un sentiment d’insécurité. : L’absence de lumière ou de ventilation naturelles y concourent, sans compter les contraintes sanitaires fréquemment observées.

Il doit ainsi répondre à des réglementations contraignantes en termes environnementales et de sécurité (en particulier l’incendie). L’air y est souvent concentré en particules fines ce qui peut être contre-indiqué pour certains publics et personnels.

Les temps d’études, de conception et de construction sont longs et requièrent de très nombreuses procédures administratives ainsi que d’intermédiaires. Les fondations sont lourdes et les chantiers parfois aléatoires, tant en termes de coûts que de délais.

Un coût de construction élevé

Cela a un impact direct sur son coût de construction, qui est le plus élevé de tous les parkings : au moins 20 000 € HT et jusqu’à 30 000 € HT² la place créée, pour un parking de 300 places sur 3 niveaux.

²Hors coûts d’exploitation, de maintenance, et de démolition.

Un manque de confort

Les nombreuses piles de béton disposées à intervalles réguliers, indispensables à sa stabilité, limitent l’espace utilisable. De plus, leur présence peut nuire au confort de circulation et aux manœuvres des automobilistes. Des rampes circulaires favorisent la circulation des véhicules d’un niveau à l’autre. La quasi-majorité des accès à ces parkings sont monétisés. Ils sont souvent situés en zones urbaines concentrées où le foncier est déjà bâti et atteint des valeurs importantes. On le retrouve également principalement sous les immeubles d’habitation.

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Le parking de surface : le plus répandu

Il s’agit du parking de plain-pied : celui que l’on trouve principalement en zones de faible ou moyenne densité, notamment en zone industrielle ou d’activité commerciale(1). Une aire de terre compactée ou un simple enrobé de surface et les emplacements de stationnement sont créés via le marquage au sol. Il s’agit du moyen le plus économique, puisque la place de parking créée oscille entre 2 000 € et 5 000 € HT – hors coût du foncier évidemment.

(1)Excepté depuis 2014 pour toute construction neuve ou rénovation d’un bâtiment d’activité commerciale, les parkings de surface sont en recul : l’aire de stationnement au sol doit correspondre à 75% de la surface de plancher allouée au commerce, contre 150% auparavant.

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Le parking en silo, dit à étages : la solution la plus économique

Aussi appelés parkings aériens, ces parkings en silos sont construits en élévation depuis le sol, ils peuvent être accolés à des bâtiments d’activités, tertiaires ou commerciaux, et atteindre des hauteurs de 8 niveaux (RDC et R+7). 

Les systèmes de parking en silo proposés à la location créent de nouveaux champs de possibles. Adapter en un temps record l’offre de stationnement aux fluctuations d’activité, envisager un usage temporaire, ou encore garantir la préservation d’un espace foncier qui pourrait être destiné à d’autres projets par la suite.

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